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Blastocystis spp, anciennement connu sous le nom de Blastocystis hominis, est un parasite protozoaire anaérobie appartient au groupe des straménopiles et colonise principalement le tractus gastro-intestinal des humains et d'autres vertébrés.
Sa prévalence élevée, ainsi que sa capacité à causer une gamme de symptômes gastro-intestinaux, en font un sujet d'intérêt majeur en parasitologie clinique.
La transmission se fait principalement par voie fécale-orale, souvent par contamination d'eau ou d'aliments. Bien que la plupart des infections soient asymptomatiques, chez certains individus, Blastocystis spp. peut provoquer des troubles gastro-intestinaux tels que diarrhée, douleurs abdominales, nausées et flatulences.
La compréhension de la biologie, de la diversité génétique et des mécanismes pathogènes de ce parasite reste un domaine actif de recherche.
Photo 01: Blastocystis
Aujourd'hui, la nomenclature utilise des sous-types (ST), basés sur le séquençage d'un fragment spécifique du gène ARNr 18S, avec au moins 17 ST connus. Le ST3 est le plus courant chez les humains, tandis que d'autres, comme le ST10, se trouvent chez les bovins et les ST6 et ST7 chez les oiseaux.
le blastocyste peut se présenter sous différentes formes en fonction de l'environnement et des conditions de survie. Chaque forme a ses propres caractéristiques morphologiques et ses fonctions spécifiques, contribuant à la survie et à la pathogénicité de ce microorganisme.. Il existe au moins quatre formes distinctes de blastocyste :
Le pouvoir pathogène de Blastocystis a longtemps été incertain en raison de sa forte prévalence chez des individus asymptomatiques. Chez les patients symptomatiques, les troubles digestifs associés incluent généralement des diarrhées, des douleurs abdominales, des vomissements, des ballonnements, des flatulences et des nausées.
Le diagnostic de Blastocystis est généralement réalisé à partir d'échantillons de selles.
Il est souvent recommandé de collecter un minimum de trois échantillons de selles. Cela augmente les chances de détecter les parasites, car leur présence dans les selles peut varier d'un jour à l'autre.
Il repose sur l'observation directe des parasites au microscope après dilution dans une solution saline. Cette méthode permet une détection rapide des organismes vivants avant leur dégradation. Différentes tailles de Blastocystis peuvent être observés.
Il est important de noter que le diagnostic microscopique de blastocystis peut être difficile en raison de la similitude avec d'autres protozoaires et cellules de levure.
Pour augmenter la sensibilité du diagnostic, des techniques de concentration, telles que RITCHIE et TELEMAN, peuvent être utilisées.
Une fois les parasites concentrés, un frottis est réalisé et coloré de façon permanente, généralement avec une coloration trichrome ou à l'hématoxyline ferrique. Cette coloration permet une meilleure visualisation des parasites et de leurs caractéristiques morphologiques.
La culture de selles en anaérobiose sur milieu de Jones pendant 24 à 72 heures est très sensible pour diagnostiquer Blastocystis. Cependant, cette technique est réservée aux laboratoires spécialisés.
Elle présente des limitations, telles que des biais en cas d'infections mixtes (plusieurs sous-types), la difficulté de croissance de certains isolats, et son applicabilité limitée à de grandes cohortes de patients en raison de ses exigences spécifiques et du temps nécessaire.
La PCR est devenue la méthode de référence pour la détection de Blastocystis dans les selles, surpassant la microscopie et la culture xénique en termes de sensibilité. Plusieurs trousses de diagnostic CE-IVD sont disponibles, permettant une détection simplexe ou multiplexe.
Blastocystis est un parasite eucaryote anaérobie du tube digestif humain et animal, commun dans le monde entier. Son cycle de vie, impliquant des formes kystiques et vacuolaires, facilite sa survie et transmission. Bien que sa pathogénicité soit débattue, il est souvent trouvé chez des patients présentant des troubles gastro-intestinaux.
Sources