De nombreux maladies au niveau du bassin et de l'abdomen peuvent provoquer des symptômes qui ressemblent à une pyélonéphrite.
Pour diagnostiquer une pyélonéphrite aiguë, les médecins doivent s'appuyer sur des preuves d'infection urinaire à partir d'une analyse d’urine (ECBU), ainsi que sur des signes et symptômes suggérant une infection urinaire supérieure.
Après un questionnaire sur les symptômes, les antécédents médicaux et selon l'âge et le sexe du patient, le médecin peut :
Les autres causes de douleur au flanc, avec ou sans fièvre, comprennent :
Le traitement d'une infection rénale dépend de vos symptômes, de votre état de santé général, de votre réponse au traitement et de toute complication que vous pourriez avoir.
Le traitement habituel d'une pyélonéphrite est la prise d'antibiotiques, bien que certaines personnes aient besoin d'autres formes de traitement.
Hospitalisation
Les patients gravement malades peuvent être hospitalisés et limités au repos au lit jusqu'à ce qu'ils puissent prendre les liquides et les médicaments dont ils ont besoin par eux-mêmes. Des liquides et des médicaments peuvent être administrés par voie intraveineuse pendant cette période.
Indication clinique pour une hospitalisation :
Antibiotiques :
Les antibiotiques sont la première ligne de traitement des infections rénales. Ils peuvent être administrés par voie veineuse, par voie orale ou les deux.
Pendant qu'un échantillon d'urine est envoyé à un laboratoire pour culture, le médecin peut commencer un traitement probabiliste avec un antibiotique qui est efficace sur les types de bactéries les plus courants.
Une fois que les résultats de la culture sont connus et que la bactérie est clairement identifiée, l'antibiotique peut être remplacer par un antibiotique qui cible plus efficacement la bactérie.
Analgésiques :
Pour la fièvre ou l'inconfort, prenez un analgésique (paracétamol). Il est préférable d'éviter ou de limiter l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'ibuprofène.
Intervention chirurgicale :
Un problème médical sous-jacent tel qu'une anomalie de l’appareil urinaire, un calcul rénal, fistules, reflux vésico-urétéral ou une hypertrophie de la prostate bloque vos voies urinaires, un médecin peut parfois traiter le problème par une intervention chirurgicale ou une autre procédure.
L'objectif de la prise en charge médicale des patients atteints de pyélonéphrite n'est pas seulement d'éradiquer l'infection, mais d'identifier les patients à risque d'infection ultérieure et de cicatrisation rénale.
Une infection non traitée peut endommager les reins et entraîner des problèmes à long terme:
Q : Quelles sont les principales causes de pyélonéphrite ?
R : La principale cause de pyélonéphrite aiguë est une bactérie Gram négatif, la plus courante étant Escherichia coli.
Q : Quels sont les signes classiques de la pyélonéphrite ?
R : La présentation classique de la pyélonéphrite aiguë est la triade fièvre, douleur de l'angle costo-vertébral et nausées et/ou vomissements.
Q : La pyélonéphrite nécessite-t-elle une hospitalisation ?
R : Les patients atteints de pyélonéphrite aiguë compliquée qui sont plus malades ou qui n'ont pas répondu au traitement ambulatoire doivent être hospitalisés.
Q : La pyélonéphrite peut-elle provoquer une insuffisance rénale ?
R : Une complication possible de la pyélonéphrite aiguë est l'insuffisance rénale chronique. Si l'infection persiste, les reins peuvent être endommagés de façon permanente.
Q : La pyélonéphrite nécessite-t-elle une intervention chirurgicale ?
R : En plus des antibiotiques, une intervention chirurgicale peut être nécessaire dans certaines situations : Abcès cortical rénal, drainage chirurgical, une hypertrophie de la prostate bloque les voies urinaires, calcul rénal...
Q : Combien de temps vais-je rester à l'hôpital ?
R : La durée de votre séjour à l'hôpital dépend de nombreux facteurs. La durée moyenne de séjour à l'hôpital avec une infection rénale est de 3 à 5 jours.
Q : Le risque de pyélonéphrite chez la femme enceinte ?
R : La grossesse provoque de nombreux changements temporaires dans le corps, y compris des changements physiologiques dans les voies urinaires. Une augmentation de la progestérone et une pression accrue sur les uretères peuvent entraîner un risque accru de pyélonéphrite.
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