Cas Clinique 1:

  Monsieur X. 35 ans, a récemment perdu 10% de son poids ; il a depuis 2 mois de la fièvre en fin de journée, des sueurs nocturnes, de la toux associée à des expectorations purulentes. A l’interrogatoire, il dit avoir autrefois vécu avec une tante, aujourd’hui décédée, qui aurait eu une tuberculose. Il dit par ailleurs ne consommer de l’alcool que très occasionnellement, ne pas utiliser de drogues par voie parentérale, ne pas avoir eu de relations homosexuelles, mais avoir des partenaires féminines multiples. Une radiographie des poumons est réalisée, et montre une infiltration bilatérale des sommets pulmonaires évoquant une tuberculose pulmonaire. Un examen cyto-Bactériologique des crachats est demandé pour confirmer le diagnostic..

QUESTION N°1 : Quel examen microscopique permet d’orienter le diagnostic ? Quelle est la Bactérie responsable ? Comment mettre en œuvre la culture pour confirmer le diagnostic ?

QUESTION N°2 : Quelles méthodes rapides, alternatives à la culture conventionnelle, peuvent permettre de détecter un Bacille tuberculeux dans des expectorations ?

QUESTION N°3 : Donner les principales caractéristiques du traitement antituberculeux à mettre en place chez ce patient (schéma thérapeutique, médicaments).

QUESTION N°4 : Quels sont les conseils afférents au traitement ?

QUESTION N°5 : : En quoi consiste le suivi (biologique et thérapeutique) d’un tel traitement. Justifier les explorations.

QUESTION N°6 : Le médecin prescrit une sérologie VIH, dont la réponse est positive en VIH1. Quel est le principe des tests préconisés, et les critères permettant d’affirmer une séropositivité VIH ?

QUESTION N°7 : Comment expliquer l’histoire de l’infection tuberculeuse chez ce patient, compte tenu de sa situation actuelle et de ses antécédents familiaux ?

QUESTION N°8 : Un traitement antirétroviral est entrepris chez ce patient. Quel en est le principe ? Quels sont les mécanismes d’action des molécules utilisables ? Citer une molécule pour chaque type de mécanismes

Quels sont les paramètres biologiques les plus importants pour suivre l’évolution de l’infection à VIH chez ce patient ?

✽L’apparition de troubles neurologiques et psychiatriques fait redouter une méningite tuberculeuse. Un prélèvement de liquide céphalorachidien est donc effectué par une ponction lombaire et transmis au laboratoire.

QUESTION N°9 : Quels paramètres macroscopiques, cytologiques et biochimiques (rappeler les valeurs normales) du liquide céphalorachidien seraient évocateurs d’une méningite tuberculeuse ?